Nos associations se mobilisent pour un droit inconditionnel à l’accès à la langue française.
Depuis plusieurs années, le collectif Le Français pour tou·tes qui rassemblent plusieurs associations nationales dont la FCSF, prend position sur la question de l’apprentissage du français au cœur de l’accompagnement dont les personnes migrantes ont besoin.
Maîtriser la langue du pays d’accueil c’est le premier pas vers une vie de citoyen·ne. Et non un élément de la politique publique de contrôle de l’immigration.
Notre réseau départemental est mobilisé sur la question de l’accès à la langue. Nous participons à la mobilisation prévue lundi 8 septembre, journée internationale de l’alphabétisation, avec A Voix Haute, Mots à Mots, GITIS, CIMADE, Ligue des Droits de l’Homme, Défenseurs des Droits, CRIA PACA, Médecin du Monde, Espace.
Et nous relayons également l’action en justice contre l’État autour de l’apprentissage de la langue française pour les personnes étrangères, de la Cimade, du Secours Catholique-Caritas France et de la FCSF.
Depuis le 1er juillet 2025, la majorité des cours de français prescrits par l’Office Français de I’Immigration et de l’Intégration (OFII) aux personnes étrangères en situation régulière désirant s’établir durablement sur le territoire français ne sont plus dispensés par des enseignants dans des salles de classe, mais sont entièrement dématérialisés via une plateforme numérique où les exercices seront corrigés exclusivement par l’intelligence artificielle. Les chercheurs s’indignent de ce « choix fait par l’OFII, déconnecté des réalités de terrain » car il met de côté les personnes ne disposant pas de moyens techniques (ordinateur ou connexion internet), des compétences numériques, des capacités d’apprentissage en autonomie, de temps ou simplement d’espace adapté.