Cinq collégiens se retrouvent tous les mercredis au centre social Fosséen (Fos-sur-Mer) pour mener à bien leur projet sur l’environnement, avec détermination, engagement et ambition.
« Demain la terre est un projet pensé par les jeunes à partir de leurs envies, lance d’emblée Andy Lamache, responsable jeunesse à la Maison de quartier La Tuilerie (une des 3 maisons de quartier gérées par la centre social Fosséen). Lorsqu’ils ont commencé à réfléchir, leur choix s’est immédiatement porté sur l’environnement et en particulier sur la protection des animaux. « Les actions bénévoles qu’on a fait à la SPA de Salon nous ont beaucoup plu, confirme Inès. Et comme on a déjà parlé des déchets et du tri au collège…, et on s’est lancé dans la protection des animaux. »
Epaulés par l’association Enfants forts qui accompagnent les habitants sur les initiatives écologiques, les jeunes du centre social ont établi un plan d’actions précis. Le planning récapitule chaque étape : contacter les élus, préparer les mails, réfléchir au flyer… « Nous avons fait une carte du pouvoir pour connaître les acteurs du sujets, les associations, les élus de la ville, le député, le sou -préfet, les scientifiques. Et aussi un plan com pour faire connaître notre projet ».
Chaque semaine, leur réflexion avance. « On était tous d’accord pour travailler sur les espèces menacées, explique Sarah. Parmi ces espèces, il y a les flamants roses. On les voit tous les jours, ils ne sont pas très loin. Et en même temps, on en voit moins. C’est une espèce en voie de disparition notamment à cause de l’activité humaine qui restreint leur espace de vie. »
Et Andy Lamache d’ajouter : « à Fos, la proximité de la ville, des activités industrielles, du littoral et des espaces naturels, fait que les jeunes sont conscients de cette question et très impliqués. Ils en entendent parler tous les jours, ils connaissent l’impact de l’activité humaine sur la nature. Et puis poursuit Anaïs Dejameau, coordinatrice de Enfants forts, leur projet fait écho à toutes les actions menées dans le monde par d’autres jeunes comme Greta Thunberg et bien d’autres. « On doutait un peu, à notre petite échelle, mais on avait vraiment envie de se lancer, ajoute Inès. Nous allons adopter un flamant rose de la Tour du Valat, un Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes. Il aura une bague et une puce GPS qui nous permettra de suivre sa migration, nous allons faire des dons pour participer à la sauvegarde des flamants roses en Camargue. On pourrait même choisir son prénom ! »
« On a pensé organiser une kermesse pour sensibiliser les enfants parce qu’ils répètent tout à leurs parents, et un gala payant pour les adultes. On a envie d’aller loin, on est ambitieux et optimistes. »
La radio Fossa FM est partenaire du projet